tu corazón se escapa de las manos,
igual que una luciérnaga,
presa de la locura,
condenada a morir intensamente”.
(Katy Parra)
Silencio, ni azucena
de un dios que me consuele.
Vivo para el recuerdo de lo que no he tenido;
he visitado cárceles,
hospitales, cuarteles,
he hablado con los locos, calmado a los perdidos,
pasado por los barrios donde habita la muerte
y entregado mi risa
al corazón vencido.
Y tú, que me dejaste el ritmo en la zozobra
y el alma desbocada,
con las dudas me abrigas,
amarras el silencio y el dolor aprisionas
para representarlos como una alondra herida
que canta cuando muere y en el llanto se ahoga.
Y tú que me arrancaste la luz de las farolas
me dejas con las sombras turbias de la Avenida.
d'un dieu qui me console.
Je vis pour le souvenir
de ce que je n'ai pas eu ;
J'ai visité des prisons,
hôpitaux, casernes,
J'ai parlé aux fous, calmé les perdus,
traversé les quartiers où habite la mort
et j'ai délivré mon rire
au chœur qui ne parle pas, au cœur vaincu.
Et toi qui as quitté mon rythme dans l'anxiété
et l'âme en fuite,
avec des doutes tu m'abrites,
tu attaches le silence et la douleur que tu emprisonnes
pour les représenter comme une alouette blessée
qui chante quand elle meurt et se noie dans les larmes.
Et toi qui m'as pris la lumière des lampadaires
tu me laisses avec les ombres troubles de l'Avenue.